Le curé n'est pas l'ange

Se forme la nuit de son voile ténébreux
Avec, l’éveil et les danses de ses démons,
La pluie, le froid, le vent attaque par frissons,
L'homme qui gît par terre, de plus en plus bleu.

Pauvre visage à la vie marquée sur les dents,
Aux yeux vitreux, creusés et ridés par le vent.
Soldat sans couverture qui affronte les temps !
Le curé pas même ne t'offre le couvent !

Un ange dont les mains tiennent un breuvage tiède,
Se dirige vers lui, lui donne en appétit.
O grand cœur bénévole, réchauffe sa vie!

Tandis que le curé dans un profond sommeil,
Rêvant aux lèvres souriantes, son paradis.
Demain encore, indifférent priera pour lui.




Ecrit par Pouete
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