Le mendiant aveugle.

Blotti sous une porte cochère blanche
Se tenait un mendiant aveugle, la main tendue
Vêtu d'une tenue déguenillée sans manches
Il souffrait de froid et de misère confondus.

Le mendiant entendait les passants pressés
Déambulant sans lui jeter un coup d'oeil
Sous le faix de la torpeur, il rêvassait
De mets appétissants et d’autres merveilles.

Le soir,il revint titubant vers sa chaumière
Les poches remplies de maigres pièces
Mais son cœur rayonnait de lumière
Il vivait son bonheur et son allégresse.





Ecrit par Aladin
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