En écoutant grand corps malade


En écoutant Grand Corps Malade
Je pleure et pense à toi mon fils.
Et mon chagrin bat la chamade
Au désespoir que tu guérisses

Tu as grandi tel un grand chêne,
Le bleu du ciel plein les prunelles.
Quand tu courais à perdre haleine
Avant ce mal, sournois, cruel.

Parfois je vois que tu vacilles,
Toi le sportif, si droit, si fort
Et la souffrance est là qui vrille,
Ride ton front lorsque tu dors.

La douleur griffe et te lacère
Ton beau visage sans l’altérer,
Dans ton regard pourtant l’éclair
De la révolte vient briller.

Il est parfois de ces matins
Que j’aimerais voir sans lumière
Mais je ravale mon chagrin
Ebouriffant tes mèches claires ;

En écoutant Grand Corps Malade
Je pleure et pense à toi mon fils
Et mon chagrin bat la chamade
Gardant l’espoir que tu guérisses.




Ecrit par Anita
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