La rose d'automne

Elle était là fragile de cette fin d’été.
Il lui fallait alors un éclairage léger
pour embellir encore tous ses beaux liserés,
ses pétales aussi doux que fins et satinés.

Elle m’émouvait beaucoup, était chère à mon cœur,
sublimée dans la lueur de ce clair matin.
Cette rose d’automne c’était un peu ma sœur,
elle se ridait commençant déjà son déclin.

Si ma vie allait fleurir au delà d’un jour,
j’étais démunie devant ce désert « vidée ».
Comme elle j’avais besoin d’une rosée d’amour,
tel un câlin mouillé dans un ciel azuré.

Son parfum enivrant était un argument.
Je l’admirais tant pour son idéale beauté
qu’elle distillait pour tous les regards longuement.
Son règne passager était idolâtré.

Elle a éparpillé son esprit dans le vent,
et j’ai senti une émotion douce affluer.
Elle avait trouvé le déclic tout simplement,
l’espoir était revenu, elle avait gagné !



Pour toutes les roses d'automne...

Ecrit par Joyce
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