L’homme descend de l’arbre

Nos sociétés judéo-chrétiennes
En proie à l’estocade darwinienne
Portèrent haut le dogme de la Création
Craignant ici bas toute évolution,
Telle celle de ce mammifère
Coincé entre ciel et terre,
Dont elles ont refoulé
Son animalité.
C’est que nous autres, grands singes, ne sommes guère différents
Des gorilles, bonobos et autres orangs-outans.
Quant à l’infime différence génétique
Entre l’homme et le chimpanzé,
Elle doit conduire tout anthropocentrique
A avoir plus d’humilité.
Mais face à son origine, point de sagesse ;
L’homme étale en vitrine sa propre détresse.
Dans un monde, où l’offrande expie nos pulsions,
Il y a là plus de viande que de Raison.
L’homme blanc, occidental et dit civilisé
Se défend d’être altruiste mais a imposé
De la barbarie à la civilisation,
Sa technologie comme schéma d’évolution.


Poème extrait de mon premier recueil de poèsie Hasards de l'Humeur paru en mai 2013<br />
chez Mon Petit Editeur<br />
http://www.monpetitediteur.com


Ecrit par Miocene
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