Souvenir


Comme passait l’aile câline
Dans la chaleur de ce jour mat
Du vent caressant la colline
Cet humble tertre où rien de fat
Ni de prétentieux ne s’embrève
L’air immobile ou la touffeur
De cet instant brassé soulève
Au sol ras un envol piaffeur…

Ce sont les étés délétères
Mélangeant l’éther et les temps
Mais jamais n’ai connu ces terres
Où faire suite à mes autans !




Ecrit par Salus
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