Logarithmes…


Équilibres précaires, et retenues qu’on pose,
Sous la ligne de vie où la somme des ombres,
Rend l’opération floue, et l’axiome ecchymoses,
En des mots qui soustraient, découvrant les décombres…

Ceux qui sont martelés, les tables d’addictions,
De multiplications, en pire divisions,
Celles qui rendent epsilon, grand, comme l’infini,
Et les jours aussi gris que les slogans produits…

Même si l’on somme, le carré n’amuse plus,
Tandis que le matin, le résultat s’affiche,
Sur les yeux écrivant les codes qui excluent,
En gestes qui décrochent de nos chiffres fétiches…

Le calcul est vite fait lorsqu’on ne s’aime plus.
On n’ose le livrer, com' s'il y avait erreur,
Le doute en est accru, com' si on avait peur,
De la note venue et des comptes rendus…

dom




Ecrit par Dom1
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