Jeunesse
A René
Cette neige m’envahit
Entre toute attente imprévue
Vieillesse que j’ai haïe
D’un jeune sang jamais revu
Si peu de temps à ma vie
Aura suffi qu’il me parut
Ouïr le glas des envies
A peine en terre ma charrue !
Pourtant s’il est une loi
Chère à mon cœur d’impatriote
Dahir qui mêle les doigts
Comme d’écume en fuite un yacht
C’est l’ordre où chair s’entrevoit
Impossible à réguler trop
Tout conteur chante la voie
Marine aux amours ceints de crocs
Une dune au désert née
Coule son sable à l’océan
Le vol d’un oiseau plané
Saigne, épitaphe à l’oraison…
Ecrit par Salus
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