Et si tu commençais par: «Un poisson rouge»

A Noël ou à Pâques, ça été de justesse,
Beaucoup de mères en France, ont bien failli céder,
A leur progéniture, qui demandait sans cesse,
Un petit chien, tout doux, pour pouvoir l’adopter.

A six ans, à huit ans, c’est maintenant difficile,
Les parents de nos jours, ne guident plus leurs choix,
Monnaie d’échange toujours, compromis pas facile,
Sous le sapin de Noël, enfants dictent leur loi.

Ouf ! Cette année encor, Play-Station, fit l’affaire,
Leur faisant oublier, tous ces amours, Chiens, Chiens,
Labradors, Dobermans, Dalmatiens ou Cockers,
Qui auraient bouleversé, nos tendres lendemains.

Attention, car bientôt, reviennent à la charge,
Proposant tendrement, un bâtard de Berger,
Pour avoir gain de cause : Parents, oui, c’est faisable,
Des maintenant et vite ; il faut vous préparer.


REFRAIN

Essayez donc d’abord, les petits poissons rouges,
Oh ! vous les chers parents, pour bien leur expliquer,
Que c’est eux et eux seuls, ils comprendront les bougres,
Tous les jours de l’année ; qu’ils vont s’en occuper.



Toujours laver, frotter, la mousse nettoyer,
L’eau du bocal, changer, les filtres surveiller,
Analyse tous les jours et donner à manger,
Croyez-moi, les parents ;ils vont vite renoncer.

Les premiers jours, Toutous, comme c’est amusant,
Quand ils lèvent leur pa-patte, les regarder crotter,
Sur les trottoirs, poteaux, voitures en stationnement,
Mais, sauf si c’est la votre ou crotte sous vos pieds.

Maman, papa, enfants, tout le monde est ravi,
Qu’il est beau le chien-chien, qu’il est doux son pelage,
Mais quand ses poils partout, envahissent les tapis,
Les fauteuils même les lits, c’est plus la même histoire.

Il urine partout, sur vos massifs de fleurs,
Déchire vos coussins et vos belles tentures,
Court après les enfants, aboie après le facteur,
Croque, poules des voisins, et vos belles chaussures,



C’est l’heure, il faut sortir, notre petit canin,
Plus personne se bouscule, pour attraper la laisse,
Pour le brouillard, le froid, le gel ou le crachin,
Du canapé télé, on ne lève les fesses.

Le mari, belle excuse, le boulot l’a crevé,
Télé-foot ou rugby, beau corner, belle touche,
Les enfants, c’est le moment, d’ se coucher, d’ réviser,
Les leçons, les devoirs, c’est l’heure de la douche.

A un âge où l’on rêve, où ne pense qu’aux filles,
Qu’on redoute de croiser, leurs regards comme la peste,
L’adorable bestiole, directement vous tire,
Pétant sans discrétion ; on prend une belle veste.

Très vite vos enfants, l’air décidé vous disent,
« Mais on est bien trop jeune, pour s’occuper des autres »
Papa maman, rechignent, mais bien sur se résignent,
En entendant le pire : « Mais, c’est aussi le vôtre ! »



Ne cédez donc jamais, malgré belles promesses,
« Je serai le premier, serai sage, sans déboires »
Malgré supplications, gros pleurs et tout le reste,
Ne cédez donc jamais, gobez pas leurs histoires.

Vous aurez droit dix jours, à toute leur rancune,
Grimaces, langues tirées, pieds de nez, bouderies,
Mais tout vite oublié, car vite dans la lune,
Vers d’autres rêves ailleurs, ils seront repartis.

Peut-être bien qu’un jour, brave Corniaud en boule,
Dormant dans la cuisine ou dans votre séjour,
Egayera vos vies, vous tournera la boule,
Gardez ce vice en vous, pour éclairer vieux jours.

En attendant le soir, le doux marchand de sable,
Je me demande parfois, mais qui promène qui,
Ces hommes et ces femmes, accrochés au portable,
Indifférents au chien, venu faire pipi.


Viendront ces jours bénis, d’une vieillesse heureuse,
Où vous aurez le temps, de promener le soir,
Et non comme ces gens, à l’âme cahoteuse,
Abandonnant leur chien, sur les routes sans trottoirs.


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Bunny texte Déposé ©
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Cette chanson sans prétention est faite pour les parents et surtout pour les enfants, lorsqu'ils supplient, font des colères, pour obtenir un animal, qu'ils abandonneront dans 75% des cas, et dont les parents seront alors les responsables.......


Ecrit par Phargous
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