Coeur des Flandres

un océan de panique sonne le glas d'un destin
le bateau né des vagues s'effondre
claquant la calanque des mers de Flandres
une femme à la proue arme le fusil
d'un soldat hurlant des ordres camarades.
le feu soutenu éventre le ciel
mais jamais ne noircit le cœur des enfants...

Aux Naïfs patriotes qui hurlaient à la vie
Tournèrent la tête vers cet infini.
La démesure des corps criblés
Criant à la mer des marins de l'écluse
La voie des airs striée de sang
Menaçant les hommes dans les rangs.

“Aux armes” criaient-ils encore
J’entendais le chant des Cors
La peur au ventre de voir ces corps
Sombrer dans l'abîme éternelle
Du cœur des Flandres…


balancé par là... un texte comme ça écrit vite et pensé fort.

Ecrit par Theofordope
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