Du courage

Dans un bar ou deux, pénètre ton orgueil,
regarde et vois les fils de ton linceul,
les plis de l’arme qui te noie
dans un envers de flamme, dors.

Jette, rejette le trois de ton père
- Berbère à qui de droit - :
regarde et vois.
Plus rien n’attend qu’un sifflement strident
du côté des valets et du côté des rois…

Pousse ! pousse le temps,
qu’il n’en réclame, qu’il n’en soit
plus véhément
- le temps -, celui dont on dit qu’il s’en va.
Crie ton courage à travers monts et plaines
et laisse là
toute vallée engloutie, depuis quand ?
Depuis aujourd’hui et
vis, ris, vis, ris,
ne t’arrête que pour pleurer.



<br />
Saint-Denis, 21 novembre 1998<br />


Ecrit par Didier Viaud
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