Pêle-Mêle

S'aimer, saigner,
Saigner, s'aimer.
Ces "mais", c'est niais,
C'est niais mais c'est !

Ouvrir son cœur :
S'exposer encore
Aux plus vives douleurs
De l'âme et du corps.

Fermer la porte ?
Anesthésie de vie
Pour faire en sorte
D'éviter la survie ...

Saigne-moi mon aimée,
Je ne saurais vivre
Sans t'aimer.
De ta vie, je veux être ivre.

Tu m'excites le cœur ...
Tu peux faire de moi ta maîtresse,
Mais je suis pleine de peurs,
Ignoreras-tu mes faiblesses ?

Pas prête à aimer conventionnellement,
Rien d'autre à offrir que mon cœur enfant
Qui s'écorche les genoux sur chacun de tes mots frivoles
Mais je me creuse la tête, car j'aime quand tu t'envoles.

S'aimer, saigner,
Saigner, s'aimer.
Ces "mais", c'est niais,
C'est niais mais c'est !



Cerveau emmêlé


Ecrit par C. Amoroso
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