La vague éternelle


Creusée du lit du vent aux parfums enjôleurs
Je vois la vague bleue langoureuse et pâmée
. Furtive s'en aller comme à l'accoutumée
Emeraude en collier, emperlée de splendeurs.

L'alysé bien que doux se rafraichit parfois
M'effleure d'un frisson et berce ma tristesse,
Semblable au chien fidèle quêtant une caresse
La vague de retour se couche à mes pieds froids.

Immuable est le flot de mes jours, de mes nuits
Chevauchant les sillons de sa plaine fluide,
Exhalant un soupir sur le rocher humide.
Il emmène ou recouvre un galet blanc qui luit.


La mer en son berceau câline mon chagrin,
Les regrets emportés au reflux de la vague
Je guette un peu d'oubli en mon cœur qui divague
Sans l'espoir d'un retour une angoisse m'étreint.




Novembre 2009<br />


Ecrit par Anita
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net