Le vieil arbre

Au vent fort, l'arbre était tombé.
Longtemps il accueillait les oiseaux,
Ses feuilles vivifiaient la terre.

Maintenant ses dettes sont éteintes, --
Le rossignol ose à peine chanter.
Pourtant les fourmis éternelles
Issues de ce vieux tronc foisonnent,
Et chaque année s'envolent.

Sa société est à présent
Indifférente au soleil, mais
La pâquerette offre toujours
Ses pétales au lever du jour.




Ecrit par Louis
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