La fille de lin

De ce frisson qui glisse
Et la mer qui s’enfume
Lentement complice
Nacre d’écume

Et belle fumerolle
D’un sauvage câlin
Légère qui s’envole
Voilà la fille de lin

D’une main qui grimace
Elle s’éveille au matin
D’une hanche qui s’efface
Sous ton désir mutin

Et la terre s’embrume
Et la mer se plisse
Et les draps d’amertume
Lentement s’évanouissent

Puis juste murmuré
Ce corps dans la nuit
C’est la fille drapée
D’un lin qui s’enfuit

Et dans l’insomnie
De l’aube insoumise
S’envole l‘envie
Loin de la promise




Ecrit par Thierrycl
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