Au Colisée


Jadis, me promenant à Rome, dans la bruine,
Je me suis retrouvé, au pied du Colisée,
A visiter mélancoliquement sa ruine,
Murs érodés, gradins usés, arches brisées…

Là s’est assis Néron, là-bas, peut-être, Pline,
Ici Poppée, yeux noirs, chevelure frisée,
Nonchalante, attirant les regards, j’imagine…
Et tout en haut, hurlant, la plèbe méprisée !

Je vois les mirmillons, rétiaires, sécutors,
En train de saluer César Imperator
D’en bas, parmi les lions rugissant dans l’arène.

Le ciel est vaste et bleu, le soleil souverain
Allume des éclairs sur les casques d’airain.
Tout est beau, excepté les dépouilles chrétiennes.





Ecrit par Lasource
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net