Reminiscence

Elle jeta mon coeur au pied de son étoile
Sans que vaine ne fut cette douce prière
Qu'à mes yeux les siens ne fussent la lumière
Quand le ciel de son corps se déparait de voiles

Quand je me présentais à l'antre de son ventre
Empli du quotidien d'une vaine fureur
Sa Terre à ma colère entrouvrait sa douceur
Quand ma sève tremblait depuis son épicentre

De son jardin d'oubli s'élevait le choral
De tous ces agités en quête d'éternel
Et quand vers son futur se pleuvait mon pluriel
Lors son sein devenait l'ultime astre floral

Et je bus à sa source et suivis son filon
Troquant contre mon fiel tout son céleste vin
Mes pas sur son chemin n'avaient plus rien de vain
Qui dansaient à sa voix le chant de la fusion

Mais de multiples tours a de secret le vent
Qui égare le sens et la vue bien souvent
Bien avant que mon feu de son âtre ne sorte
Elle dit "c'est assez" et me claqua sa porte

Je vois encore de son corps tous ses contours
Mais la mémoire n'autorise aucun retour
Mon coeur Ma vie faut-il donc que je vous censure
D'avoir un temps d'un ange caressé l'épure.




Ecrit par Jim
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