Silence

Les rames s’entrechoquent à grand coup de métal,
Et un rythme assez doux fait vibrer le wagon,
Au delà des fenêtres, s’allonge, s’étale,
Quelques vaches et des fleurs sur un très vert gazon.

De plusieurs cheminées la fumée s’évapore,
Derrières les collines on devine un village
Avec son église, ses rues, sa calme plage
De galets polis par la rivière qui dort,

Et le ciel il est vrai on aurait dit de l’or,
Tout blanc, qui paillette la rosée et les feuilles,
Les brins d’herbes et les fleurs, les forêts de tilleuls,

D’une lumière douce, la sérénité,
Embrasse l’horizon et viennent s’apposer
Des larmes brillantes sur la nature en deuil.




Ecrit par Joachim
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