Les fesses ( Les Souvenirs d'Octave )

Je marchais derrière Sophie
Dont je lorgnais la croupe altière
Telle était ma philosophie:
Je convoitais tous les derrières,

Toutes les fesses m'attiraient
Pourvu qu'elles soient généreuses
Obstinément , je les suivais
Du temps de ma jeunesse heureuse.

Je prisais beaucoup la cambrure,
(Tel était le cas de Sophie)
Qui met le cul en devanture,
Si j'ose m'exprimer ainsi!

Elle avait la taille très fine,
Et le joli balancement
De ses fesses, de sa poitrine
Suscitaient mon enchantement.

J'adorais le cul de Denise
Qui, pieusement s'agenouillait
Pour prier le soir à l'église
Et alors, je le vénérais

Car l'étroitesse de sa jupe
Révélait des reliefs fameux
Et je me sentais un peu dupe
De les partager avec Dieu!

J'aurais suivi jusqu'au vertige
Le tangage, sur le pavé
Du joli fondement d'Edwige
Qui me donnait tant à rêver!

Mais les contorsions de Carole
Quand elle ôtait ses fins dessous
Me laissaient souvent sans paroles
Me mettant sans dessus dessous.

Et sous l'impalpable dentelle
Qui voilait ses fesses charnues
On voyait des choses si belles
Que je perdais ma retenue:

Je prenais dans mes mains voraces
Les globes de ce cul neigeux
Sur lesquels je laissais la trace
De mes longs baisers amoureux.

J'ai connu des culs de sportives
Que je renversais dans les champs
Les belles n'étaient pas rétives
Lorsque je me faisais pressant

Et j'escaladais dans les herbes
Des mamelons et des coteaux
Découvrant des gorges superbes
Où je m'abîmais aussitôt.

Mais j'aimais rentrer à la ville
Après ces agrestes séjours
Et trouver, dans un coin tranquille
Un cul, pour lui parler d'amour.

Je montais alors sans fatigue
Des escaliers sans ascenseur
Pourvu qu'un beau cul me prodigue
A le suivre, quelque douceur.

Souvent, je pense avec tendresse
A ces femmes que j'ai aimées
Et dont j'ai adoré les fesses
Sur lesquelles je me pâmais...




Ecrit par Marcek
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