Dans la Lune

Par les fenêtres j’aimais regarder
Une feuille, des bourgeons presque nés
Oublier tout simplement qu’en cet instant
Je m’ennuyais

Es-tu dans la lune
Fût la question posée
Sans savoir
D’un oui timide
Je répondais
Pierrot se balançait
Sur une lune très éclairée
Schoenberg lui aussi le pensait


Au plus profond de moi je savais
Qu’auprès d’elle toujours
Je voudrais rester
Une étoile d’une constellation
Que l’on apercevrait les soirs où le mal
Aurait tissé sa toile d’un trop de liquide lacrymal


Créer un mouvement, un rythme
Souvenirs de ces créatures humaines
Nature si pure en harmonie hertzienne
Confier son existence sur papier
Sacrifier une vie paisible
Pour de sa feuille devenir cavalier

Accepter les larmes les impressions de dérive
Transcrire ses sentiments au point d’en être ivre
Capturer les émotions où elles naissent
En élaborer un savant mélange d’humanité
De chaque continent le parfumer
Pour que la symbiose ne cesse





Ecrit par Stephastella
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