J'ai cru voir le Bonheur

Des fragments par ci et par là virevoltaient,
Des éclats quelquefois dans de grands paysages
Dans les rues de Paris quand le soir y tombait,
Ou sur de calmes eaux pleines de feu qui nage.

La tiédeur langoureuse aux couchés de Juillet,
Le ciel gris et la pluie battant sur les volets,
Les feuilles qui tournoient sous les arbres d’automne,
Les bourgeons timides du printemps qui s’étonne.

Les brises du soir douces qui posent sur la
Peau, les embruns salés versés par l’océan,
Les bruits des vagues, du vent et même parfois,
Dans la nuit les orages et leurs éclairs vivants.

Les senteurs, les musiques et les frissons aussi
Dans les puissants parfums qui pénètrent les cœurs,
Dans ces quelques fragments où dorment les envies
J’ai bien cru, il me semble, sentir le Bonheur.




Ecrit par Joachim
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