Il

C’est au ventre qu’il s’invite
L’éclair d’une blanche inconnue
La voile gonflée d’haleine
Entre les remous gastriques

C’est au cœur qu’il irrite
Ce battement ingénu
Qui fit germer la graine
Que ma raison étrique

C’est à l’âme qu’il débite
Ses maux doux et déçus
L’ombre d’or qui malmène
L’assise de mon éthique

C’est en lisière qu’il mérite
De voir ses racines perdues
Au cimetière des peines
Au grenier des reliques<br>


<br>L’indicible perd son nom au profit de la substance.

Ecrit par Drak
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