Le tendre ami
Solitaire de l’esprit, sentier de mélancolie,
Je déambule parmi les individus impersonnels.
De mes pas, je trace une pénible vie
Dans les méandres d’un cœur sans appel.
Tête inclinée dans un pardon chétif,
Je tremble d’une solitude lacérée.
Un cœur malade, fort négatif
Traîne sa peine vitrée, écoulée.
Dans un recoin où le sentier jaloux
Cache ses surprises scintillantes
Approche l’ami sans courroux.
Sourire… des mains aimantes.
Surprise dans la parole flatteuse.
Confidences animées et souhaitées.
Un partage d’images heureuses
Dans une foulée de mots charmés.
Main sur l’épaule, lien incommensurable.
Satisfaction d’une rencontre enjolivée.
Des mots, encore des mots durables
Autour d'un véritable foyer.
Ecrit par Epervier
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