Le maître

Le vieil homme poursuit son œuvre à petits pas,
Fatigué, rayonnant. Du ciel, il remercie
L'aurore qui transmet sa douceur infinie
Dont l'essence contient l'alpha et l'oméga.

Dans la crypte, à l'abri d'autres panoramas
Le cercle s'agrandit, reprend goût à la vie.
La jeunesse du monde entend la poésie
Comme l'enfant debout pour la première fois.

« Comprendre est un chemin, dit-il sans embarras,
Observons la Beauté, soumettons notre envie
À l'accomplissement total de sa magie !
Le reste ne vaut pas un seul alinéa.

Pour en payer le prix, exorbitant parfois,
Notre temps se déroule en bonne compagnie.
Qu'enfin notre lecture allume l'incendie
Merveilleux de l'Amour, simplement, comme ça... »

SOUVENIR DU FILM DE LÉA FAZER, MAESTRO, AVEC MICHAEL LONSDALE




Ecrit par Madykissine
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