Les tourtereaux


Le bateau est à quai
Deux tourtereaux battent des ailes,
S’envolent pour des îles lointaines.

Deux tourtereaux reviennent gaiement,
Accompagnés de leurs petits.
Les années se sont écoulées,
Jour après jour au fil du temps.
Mais pourtant !

Tel un roseau qui se courbe au gré du vent,
De la tempête qui sème des grêlons de violence, de haine,
Dans ce monde où le romantisme n’est plus de guise,
Où les gondoles ne vogue plus à Venise,
Leur amour a subsisté,
Leur amour n’a pas cédé.

Tel un roseau qui se courbe mais ne flétrit pas,
Il demeure à tout jamais.

Deux tourtereaux battent des ailes,
Sous le regard attendris de trois êtres qui leurs sont chers.
La chair de leur chair,
Leur propre sang,
Leurs propres enfants.



"Ne laissons jamais le romantisme se flétrir avec le temps et les aléas de la vie"<br />


Ecrit par Paty
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