Raspberry rhapsody

Aux marches du portique du temps, un cillement de monarque, un déhanchement obsolète. Cuisse de nymphe, nubile nuque et taffetas caduc. Elle est antique, il est barbare. Ses paupières à pétales freinent le ciel. Son œil en rut engloutirait l’abîme. Il aime. Cet arrêt cardiaque. Ce goût bizarre. Cette bouche abstraite qui apprivoise. Rose au lait et mirobolante framboise.

Pour les peuplades naines, la planète est sucrée. Les papillons à voilettes, cloqués d’yeux mosaïques, épient ces inconsciences mythiques. Fosses à création. Gouffres affriolants. Embryons démesurés. Rose cœur écœurant, porphyre et pire. Cette couleur serait dérangée. Martyre, merveilleuse et ratée.

Immortaliser. Métamorphoser intra-muros la terre, la rose en civière. Overdoser dans l’ombre zinzoline les clameurs arlequines du soleil lorsqu’il ne touche pas. Rendre le moment sublime à la décadence de chaque instant qui se pend au néant.



Ecrit par Boetiane
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