Ombr’elle


Il pleuvait des cordes
Cohortes à me pendre
Au pas des non-lieux.

Il ventait à tordre
A tordre le cou
Aux corps des amours.

Il tombait averses
A verser des larmes
Aux creux des chagrins.

Elle roule à tombeau
Tombeau chant d’honneur
De l’Amour qui courbe

Elle crie à tue-tête
Tête de linotte
Aux pensées maussades

Elle saute au plafond
Fond dans des bras nus
Aux rêves prisons

Elle court ventre à terre
Atterrée d’effroi
Qu’elle se pend au cœur

Et il pleut des cordes
Décors de linceul….
Seule !




Ecrit par Lyne
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