La liberté


Quand la prison des hommes étend ses implacables griffes

Si la liberté c’était ?

Murmurer la vie éternelle

Palpiter d’amour virtuel

Ouvrir la porte de ses ailes



Quand sous les coups immondes et cruels du geôlier tu ploies

Si la liberté c’était ?

Des nuages exhumer l’infâme

Des étoiles allumer son âme

De son cœur ranimer la flamme



Quand sous le poids de la boue croupie tu restes englouti

Si la liberté c’était ?

Parfumer la fleur qui sourit

Eclairer le soleil qui luit

Voler une feuille sans bruit



Quand enfermé derrière les barreaux de ta propre cage

Si la liberté c’était ?

Tendre les deux mains à ta sœur

Fendre le mur de ton ailleurs

Répandre le présent des heures



Quand dans les méandres de la vie nous voilà perdus

Si la liberté c’était ?

L’enfant qui pleure le consoler

Son pain espérer partager

Devant l’étranger s’incliner



Si la liberté c’était ?

Un seul mot

Le plus beau

AIMER




Ecrit par Franny
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