Si les étoiles tombent

Au fond, si mes soupirs s'échouent sur l'évidence
Pour agoniser percutés en un point d'orgue
Telle que je suis à la sombre flamboyance
Clouée de supernovas exaltées de morgue

C'est l'effondrement de mon coeur qui se produit

Et quand mon œil embrasé se perd de beautés
Sa paupière se brode en dorure au mercure
Mon âme, ici bas, est assiégée comblée
D'amours, de vérités où l'oubli se conjure

Et c'est tout mon être qui ne me répond plus

Ciel céruléen doré d' hôtels de dieux
Tu étends sur ma tête une fin si glorieuse
De corps de muses qui meurent comme l' homme
Eh bien ! Aimons nous plus et puis mourons tout comme !
En magnifiques fibules d'or et d'argent
Qui tombent, filantes, en ruisseaux éclatants

Sortez ! poètes postés à vos destins gris
Étreignez la belle étoile qui vous sourit
Gommez la frontière entre le ciel et la terre
Pour une alliance transcendée de mystères


Bonne lecture !

Ecrit par Stella
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