Désir


Attendre, ne rien dire, avaler le silence
Comme l’infini du ciel avale les saisons,
Moissonner la douceur du fil des horizons
Et coiffer le bonheur qui trépign’ d’impatience.

Puis doucement sentir renaître une présence,
Sans prévenir nous vient, cet Autre, sans raison
Il nous sème quelques mots à peine en floraison
Qui vous poussent au-dedans comme un grand jour de chance.

Désir ! Cet autre, Toi ! Je connais seulement
Le carrefour des vents et tes rêves accrochés
Dans le cœur des volcans des nuits douces de l’été,

Mais je te sais là comme un balbutiement
Derrièr’ la porte close, j’y ai laissé la clef
Il te suffit d’ouvrir, mon cœur est à Aimer !




Ecrit par Eolia
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