Je n'écrirai plus


J’avais trouvé une famille
Où certes l'on me bastonnait ferme
Au gourdin amer des mots
j'eu l'impudeur de croire
Je lui trouvais des excuses
A éloigner mes silences
A tenir ma solitude à bout de bras.

A vous les si pâles imitations
D’Eluard, Baudelaire Verlaine
Vous n’étes que poussière ici
Je ne vous hais point
Vous n’étes déjà plus rien.
Au grand livre de la vie.
Ne serez jamais inscrits

Mes mains se sont refermées
Sur vos inutilités
Vos sarcasmes.
La race des lyncheurs
Est bien celle des hommes !
Vous ne me ferez plus mal,
Suis hors de votre portée.


Je n’écrirai plus
Brel a tout dit
Qu’ai-je à chercher ici
Puisqu’en mon cœur il chante !


Qaund tous m’avez abandonné
Il y eut ce silence, mes larmes
Et
La gravité de sa voix
L’amertume des mots
L’émotion intacte
Pour celui qui a écrit :
Ne me quitte pas…

Lui ...
Lui, il est là
Lui me prend le cœur
Lui n’est qu’un cri.

Je n’écrirai plus
Brel a tout dit
Qu’ai-je à chercher ici
Puisqu’en mon âme il chante.
Pleurer n’est de rigueur
Qu’en bonheur.






Ecrit par Evemarie
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net