Le jour

Sur des oreillers blancs
Dentelés par les vents
Sanglote triste le jour
Qui depuis toujours
Coure après la farouche nuit
Qui se refuse à lui.
Si seulement elle le voulait le temps
D’une éclipse il l’aimerait tendrement.
Et le jour pleure des larmes de grêles
Pensant encore et encore à elle.
De tout le ciel le duvet des anges
S’en viennent en confidence
Par un joyeux détour
Sécher la tristesse du jour
Que par un timide raie, déjà la Lune luit.
Il sent qu’arrive au rendez-vous la nuit.
Et même si c’est trop tard, le jour finissant est heureux
Car de la nuit et ses étoiles, il est si amoureux.


Cliché de Léa - 24 août 2010

Ecrit par Ann
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