Viens !


Homme qui trébuche
Sur le chemin de traverses des bons vivants
Epuisé et monotone
Je me rallie au besoin de ton âme,
Petite source vive,
Qui se désespère que tu entreprennes
Au plus tôt ton besoin croissant de voyage
Viens ! T' enivrer de mon immense nature
Où tous mes fils que j'aime tant comme autrefois ont voyagé
En contemplant sur l'azur les ailes tachées d'encre de Mercure
Toi qui me rêves et me nommes ton futur
Les différents bleus de tes ecchymoses
Gardent traces des uppercuts reçus
Qui, meurtrissures ne permettent sur terre
De te relever de toute ta stature
Fils ! Viens me trouver pour te jeter contre mon flanc
Je les brasserai ces vilaines,
Par les remous et les brisants de mon essentiel
Pour quelques temps
Et mer je te promets de te rendre sur deux pieds à la terre ferme
je te laisserai de moi un nouveau regard où tes larmes seront miennes
En échange je prendrai ton cœur mon enfant
Pour que tu te souviennes
Que tu es l'un de mes fils merveilleux que j'aime






Ecrit par Stella
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