Combien...?

Combien me faut-il froisser de pensées
Avant que me vienne celle où tu es ?
Peu finalement, puisque tu es là souvent.
Là dans ma tête comme nonne au couvent,
Là dans mon cœur, boite à souvenirs,
Qui se souvient de chacun de tes soupirs.

Combien faut-il de mots à ma plume libertine
Pour exprimer ces sentiments que tu devines ?
Peu finalement, le verbe aimer suffit.
Aimer ton corps, aimer ton âme chérie,
Ultime défi à la mort insondable
Qui guette le jour de notre nuit minérale.




Ecrit par Ruben
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