Les Fées

Non, je n'ai jamais eu la chance
De les voir, de les côtoyer
Dans l'air doux de mon existence
Depuis les sentes des forêts

Pourtant dans la brise légère
Il m'a semblé tantôt ouïr
Dans le souffle comme un mystère
Telle une voix dans le zéphyr

L'interprétation d'aède
Aux bruits des sons de nos sous-bois
N'a pas voulu de l'intermède
Que j'aurais pu trouver en moi

C'est dans mon rêve de poète
Où je me suis laissé guider
Vers ces fées pour anachorète
Qu'un jour j'ai pu les rencontrer

Elles étaient prés d'une sylve
Leurs pieds ne touchaient même pas
Le sol tant leur âme chétive
Disait qu'elles n'existaient pas

Le cœur ému par cette grâce
Je ne voulais rien oublier
J'admirais la danse fugace
Des ectoplasmes maigrelets

C'est Hélios par la croisée
En m'envoyant son chaud rayon
Qui estompa les belles fées
Avant que je prenne un crayon.




Ecrit par Sandipoete
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