Senryü, haïku, tanka


Senryü, haïku, tanka




Frôlant, mais qui n’est pas du monde,
L’absolue ivre perfection ;
L’haïku, comme un quatrain sonde
Le sens vrai, mensonge ou fiction !

Il est, rose unique, qu’on offre.
Mais tel qu’étrange, il est lointain,
Au soliflore ou clos au coffre ;
Et son hébreu, c’est du latin !

Avec ce « chien » dont tout m’échappe,
Quelque poème japonais,
Guttural, qui me jappe au nez !

Les logogrammes, les kanji,
Me sont un vrai travail de sape ;
Mais j’erre aux mots, comme un hadji,

Car de ces jeux, je suis satrape !
Muses, j’attrape où vous donnez :
Azur ! toujours, tu m’as agi !





Ecrit par Salus
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