Suréalisme : soyez sympas, dessinez-moi un de ces visages déformés pour aller avec

Garde-corps a souri… Halitose – particules volatiles, assurément –
Fesses-nuages ont alors dévalé
Bouche-cheminée.
Ce fessier, c’est le mien, perforé, goulot annal.
Le cou s’est-il pendu ?
Et cette chambre organique dentée où l’on torture les anges pleure salive. J’ai mis un
Parapluie
Sous mes bâillements :
Coupole et vociférations.
Tombants excréments.

Milles mamelons plus deux ont poussés sur moi,
Chacun a envie de vibrer et battre comme un cœur, livrant son suc grège.
Je suis leur jarre.
Senteur miasme. Albumen jauni.

Plastique = carbone + tissus…
Glandes sudoripares.
Poils noirs.

J’ai serré mon masque-visage, lacet de chaussure, et j’ai rampé. Nouveau bébé et vieillarde.
Cent une fois par jour.
Ainsi suis-je également le sommeil matinal de ce qui s’en est allé ;
La scène sordide, inoubliable.
Hésitante,

J’ai la nostalgie De ma mélancolie,

Ou bien de mon apparence retombant par segments secondes après secondes après litrons,
S’enseve-li-ssant Elle est à la terre.
Face contre glaise, Nuque de Dieu.
Et cumulus d’où se dépendent les artères de la gorge.

Des lentilles protègent l’oculaire… Inflammation ? …

Elles lorgnent dessous le couvercle du frontal… Soulevez-le. Décalottez-moi. Soulevez-moi.

Vous pourrez tirer les fils rouges, chirurgie ambulatoire, processus, déchirements multiples :

« AAAHH ! AAAHH ! AAAHH ! ».

Et ma chair-e-bogue grossissant se tordait.


Cet ami là ne savais jamais...

Ecrit par Pampelune
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