Tu es la femme d'une rue comme les autres

Laissons cette scène de tous les jours, une autre scène perturbe cette jouissance sexuelle, notre gravure palpable au dessous de ta peau me hante depuis ce matin, les poils de ce mot garé qui n’est plus entre tes cuisses, ce mot sucé ,mais jamais écrit me démange, et un après midi sans ta présence musicale, mais sourde j’allume les caprices de ta lumière grise ou brune , claire comme je viens de te rencontrer sous cet arbre des mots ciselés par tes lèvres fines mais intense comme le goût de ce miel marin. Le mot garé m’efface cette fois-ci pour m’écrire en fragments de délice amers. Ton corps n’est plus de porcelaine comme vient de raconter ta grand-mère ….tu es en chair et en os….tu n’es plus la tulipe, ni la muse du roi tu es la femme d’une rue comme les autres



Ecrit par Mohamed KHRAIEF
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