En vents coulis
En d’inutiles frissons
Je souffre de sentir
Courir sur mon cou raidi
Ton absence en vents coulis
Qui s’immisce dans mon corsage.
La porte comme une gifle a claqué
Était-ce bien ta présence
Ou simple courant d’air
Qui mes cheveux dénoués
Caressait dans un souffle frais ?
Je voudrais tant croire
Qu’un jour s’uniraient
Par delà les nuages nos deux âmes
Dans un tourbillon printanier
Sur un air sifflé par les Anges.
Ecrit par Ann
Tous droits réservés ©
Lespoetes.net