Furie et Intempéries

Des grêles d’injures tombent drues
Plus mauvaises que le temps qui frappe dehors
Les vérités glissent de griefs en d’invariables reproches
Qui ce soir s’amoncèlent en avalanches d’insultes.
L’aiguillon de l’épicéa me sera toujours plus doux
Que celui que sûr de toi tu me lanças il y a longtemps
Qu’en irréparables déceptions je me résignai à recevoir
Ça crie fort dans la tourmente de notre couple à la dérive.

Par une caresse tu tentes de briser la glace
C’est celle de la chambre que je fais voler
Pour ne plus entrevoir ta tronche en reflet
Le lourd rideau d’ ‘embr’ouillard’ finit de nous séparer
Et puis un silence d’hiver glacial s’invite dans la pièce.

Te restera qu’à enguirlander l’arbre de Noël
Que les éclairs de tes yeux furieux illuminent
Je pars me réchauffer le cœur dans la neige
Qui craque sous mes pas et me rassure
Les chaussées verglacées emprisonnent
Dans la nuit les voyageurs dans leur auto
Lors que je me libère de ton oppressante présence.
Tout à l’heure je rentrerai je suis maitresse chez moi
Et le dégel rira sous les premiers rayons du soleil matinal




Ecrit par Ann
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