Le mécanicien

Du hall des machines, le silence, mystère,
Plus ce chant de sirène aigu et lancinant.
Seul un chuintement trouble l’ambiance austère.
Un ruban d’arrêt court, barrage impertinent.

Là, un mécanicien, par derrière la grille
Œuvre sur la turbine ouverte, laissant voir
Les ailettes galbées de son rotor qui brille.
Ses joints labyrinthe sont détruits, désespoir.

Voilà c‘est réparé. Les pompes d’huile ronflent.
Aux lampes du tableau un scintillement rouge,
Hurlements de vapeur, des miaulements qui enflent.

L’oeil fixé sur l’écran, le mécano anxieux
Soupire, le calme revient, plus rien ne bouge.
Juste un discret sourire il s’en va radieux.


silence, pourquoi pas?<br />
pas tout neuf


Ecrit par Louis
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