Canon

Je suis au bar de la roue. Les poètes monstres sacrés nettoient les bocks. Lombrics, vous êtes les pailles du gin. La picole n’est plus un cocktail, c’est déjà de l’Oubli. La main à l’épure polychrome ; jaune, bleu, noir, blanc, est là, seule Vibrante et nous sommes ivres morts, de rage. Le reste est sacrifié sur le comptoir, aumône insultante. Arrogance. Je n’me formalise pas.

Mêm’ si cela avait été le cas, les lèvres de la femm' barman ici sont cousus à l’embauche,
Et c’est magnifiqu’ ces fils croisés, comme une homélie. (Goutte à goutte…).
L’intervalle entre eux est aussi régulier que les mots qui auraient dus sortir. Ce sont des pennes non utilisées. Elle ne dit jamais rien. Pensée : (Les blattes sont-elles athées ?).

La gouttelette qui emplira la chope œcuménique choira du sexe féminin : il a encor’ un’ bouch’.




Ecrit par Pampelune
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