Pour comprendre :








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Cloue ! au marteau d’une mort sûre,
Tel qu’Antonin sous la morsure,
Les épaves des sens au linceul,
La voile naufragée où dort seul,
Perdu, vacant dans ses immensités,
Les concrétions d’affreuses densités,
Le phare-esprit, l’œil crevant le sommeil,
Fouillant l’espace blanc de son pinceau vermeil !

Laisse vriller au sang les plaques
D’acier rougi du temps qu’étarquent
Les ridoirs arrachés du cerveau,
Pour entrevoir de ta prison, l’eau
Sans horizon des libertés promises,
Vaste hydrosphère où la vie est prémices ;
O phare-esprit crevant l’œil du sommeil !

Toute douleur d’une âme éclatée au soleil.



Ecrit par Salus
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