Farniente





Le perron culmine un coutil envoûteur
Où le silence embaume au gré du vent
Des roses roses épurées de couleur
Sous la tonnelle câlinée au fil des ans.

Le camélia s'égare en une voûte usée
Fardant le portillon sur un docile rosier
Où les ombres enserrent des limaces rusées
Aux formes arrondies comme des graviers.

Un parasol s'eberlue sous un soleil sans égratignures
Griffonnant derrière lui une empreinte docile
Où un rayon solaire coquin se profile en runes
Comme un irréel instant fragile.....




Ecrit par Colline
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