Les poches vides

Me sentant coupable encore
De m’introduire chez vous
Misérable et sans le sou,
Me parviens moult remords.

N’ayant pas mieux à vous offrir
Que ces quelques vers
Qui, je pense, valent bien l’univers
De bon cœur vous les laisse découvrir

J’espère qu’ils payeront,
Mes chers mécènes,
Ce que mes frasques causeront,

Et que ma compagnie
En votre douce demeure
Ne soit jamais bannie.




Ecrit par Bragi
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