L'Enfant qui Sanglotte

I
Ce qui un jour aurait son apogée,
Naquit d'un tumultueux hyménée.
Poussées par une passion abrégée,
Les âmes hors du néant furent ramenées.

Naquit d'un tumultueux hyménée,
L'enfant d'un grand talent point remarqué.
Les âme hors du néant furent ramenées,
Prônant l'envie d'un progrès démarqué.

L'enfant au grand talent point remarqué,
D'âme creusant toujours vers l'avènement,
Prônant l'envie d'un progrès démarqué,
Sans qu'on l'aime d'une foi qui ne ment.

L'âme creusant toujours vers l'avènement,
Amena la science inobligée,
Sans qu'on n'aime qu'une fois seulement,
Ce qui un jour aurait son apogée.

II
Poussée par une passion abrégée,
Arriva la science inobligée, ,
Échouant dans sa lourde vocation.

Criant une sourde déclaration,
Arriva la science inobligée,
Détruisant l'enfant dans son évasion.

Criant une sourde déclaration,
Le sanglot s'éteint sur le rivage,
Détruisant l'enfant dans son évasion,

Pour qu'il meure dans toute sa dérision.
Le sanglot s'éteint sur le rivage,
Rien ne reste de la grande illusion.

Pour que meure dans toute sa dérision,
La fleur de l'intelligence affligée,
Rien ne reste de la grande Illusion,
Poussée par une passion abrégée.

III
Échouera dans sa lourde vocation,
La fleur de l'intelligence affligée.
Est démantibulé par ablation,
L'enfant suivant le chemin allégé.

La fleur de l'intelligence affligée,
Par son propre construit, n'est que fable.
L'enfant suivant le chemin allégé,
Découpe sa trace dans le sable.

Par son propre construit n'est que fable,
La mort qui surement, arrive en fin.
Découpe sa trace dans le sable,
L'âme qui toujours, comblera sa faim.

La mort qui surement arrive en fin,
Par dimensions, fleurie d'innovations.
L'âme qui toujours, comblera sa faim,
Échouera dans sa lourde vocation.

IV
Est démantibulé dans l'ablation,
Par dimensions, fleuri d'innovations,
Ce qui un jour aurait son apogée.
De l'intérieur, la vue s'est ombragée :
Par dimensions, fleuri d'innovations,
Le plan d'où les cieux nous ont délogés.

De l'intérieur, la vue s'est ombragée,
Depuis qu'à chaque humain est interdit,
Le plan d'où les cieux les ont délogés.
Dans les profondeurs, tous auront plongé,
Depuis qu'à chaque humain est interdit,
De savoir l'enfer où ils sont logés.

Dans les profondeurs, tous auront plongé,
Sauf les fous qui ont le don d'éviter,
De savoir l'enfer où ils sont logés,
Et d'un jour voir la vraie réalité.

Mais ces fous ont le don de s'éviter,
Dans leur quotidien, de payer pension;
Et un jour voir la vraie réalité,
Deviendra l'essence de l'ascension.

Ce qu'est le quotidien? Payer pension;
Par le salaire, après son obtention.
Deviendra l'essence de l'ascension,
De s'enrichir de par nos intentions.

Par le salaire, après son obtention,
On Améliore cette soumission,
Pour s'enrichir de par nos intention,
Corroborant une fausse mission.

On Améliore cette soumission.
Par échelons, le peuple fait scission,
Corroborant une fausse mission.
S'exalte en haut le maître en commission.

Par échelons, le peuple fait scission,
Le mal, hissé en eux, ronge leur peau.
S'exalte en haut le maître en commission,
Ses desseins remplis, il prend du repos.

Le mal, hissé en eux, ronge leur peau.
Le mécanisme accomplit son œuvre,
Ses desseins remplis, il prend du repos,
Au milieu d'avenues contaminées,
Le mécanisme accomplit son œuvre,
Se mouvant à des vitesses effrénées.

Au milieu d'avenues contaminées,
L'enfant né, qui dans son incarnation,
Se mouvait à des vitesses effrénées,
Naquit d'un tumultueux hyménée,
L'enfant né, qui dans son incarnation,
Fut démantibulé dans l'ablation.


Rue d'Orléans, Octobre 2010<br />
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pantoum en quatre parties, les deux premiers vers sont ceux non répétés de la partie précédante.


Ecrit par Cochise
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