Chanson tzigane

Dansant tout l’été en égayant mes nuits folles,
Elle sautait comme mille biches frivoles
En une arabesque sous un ciel étoilé.
La manouche dansait à visage voilé,
Dansant tout l’été en égayant mes nuits folles.

Ses yeux noirs espagnols m’invitant à la danse,
De dièse en bémol, exaltaient son audience
Aux gaietés des flonflons sous un rythme argenté.
La manouche chantait en écho enchanté,
Ses yeux noirs espagnols m’invitant à la danse.

Et la Carmen parfois, je la voyais en pleurs
Quand sa voix de tzigane annonçant ses malheurs
Criait des larmes aux sons des «olé olé».
La manouche pleurait un soupir désolé
Et la Carmen parfois, je la voyais en pleurs.

Son cœur de gitane cherchant le grand amour
Quand elle aimait «ola» elle aimait pour toujours;
Hélas, ce bel amour ne fut pas consommé.
La manouche adorait le sauveur enflammé,
Son cœur de gitane cherchant le grand amour.

Âme vagabonde cachant bien sa souffrance;
Pieuse pour Sainte-Anne et dévote à outrance,
Elle a vu l’amour en Jésus immaculé.
La manouche priait son Messie adulé;
Âme vagabonde cachant bien sa souffrance.



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Tous droits réservés © Claude Lachapelle / sept. 2016




Ecrit par Claudel
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