Mon jardin de Saint Jean

Sur le jardin mouillé tombe tombe la pluie
Le lilas a fleuri les roses sont fermées
La vigne au long du mur tend ses bras infinis
Sur sa tige le lys s’ouvrira pour charmer

Les chats ne rôdent pas sur le sol détrempé
Dans l’herbe haute ne viennent pas se coucher
Abandonner leur nonchalance sous l’épée
Du soleil qui les dorera de son toucher

Sa foison qui rutile offre comme un bijou
Sa virginité neuve aux yeux désenchantés
Sur la toile la goutte du rayon se joue

À l’humeur des humains il oppose dédain
Tant germine son monde à le croire hanté
Il faut laisser en soi pousser d’autres jardins.




Ecrit par Jim
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