Va ouvrir !

Brouillard matinal
Où les lumières t’éclaboussent,
Couleur pourpre orangé
Qui éclaire ta journée,
Caresses légères de ce vent
Qui tout en douceur
Sur la joue te dépose sa bise,
Soleil indolent
Sous un ciel encore azuré.
Que l’on aimerait figer ce temps
Pour s’y poser un instant !

Ne sens-tu cette odeur
D’humus et de champignon,
Et cette fraîcheur humide
Qui dans ta chair te saisit
D’une profonde mélancolie ?

Ne vois-tu ces arbres
Qui changent de robe
D’un dégradé flamboyant de jaune, de rouge et de brun
Et qui petit à petit se déshabillent
Sans que la sève en toi ne monte ?

N’entends-tu ces feuilles jaunies
Froissées sous tes pas sourds,
Et ces branches mortes,
Bientôt sans vie,
Craquant leurs derniers soupirs ?

C’est l’automne
Qui à ta porte sonne.
Va vite lui ouvrir !
Car il t’apporte des noix
Et quelques pommes acides
A savourer entre amis,
Le soir, au coin du feu


Écrit en à peine une matinée le mardi 25 octobre 2016 à la vue de ce premier brouillard d'automne

Ecrit par Skywheeler
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