A tant...

A tant

Regarder le soleil
Qui se meurt sur la mer...

J’y perds le sommeil
A n’être plus que sable
Jusque dans l’odeur des mots

... A tant vouloir rêver...

J’y perds la raison
A n’être plus qu'un souffle
Jusque dans tes pensées

... A tant feutrer ma voix...

Ainsi que d’autres j’aurai cru
Aux brumes lentes
De nos mains
A craindre, à fuir

... Le vide en soi...

*




Ecrit par Mahea
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